jeudi 28 mars 2013

La guerre de l'esprit

La guerre de l'esprit est pour les lâches du grand petit combat
contre les humbles héros des masses couchés dans l'ombre d'une grande foi.
Un regard touchant de vérité n'est battu qu'en repoussant le jour de révélation.
Si le soleil se lève un jour, les soldats de fer se coucheront 
car leurs champs de bataille n'est qu'une terre volée,
désertée par l'amour et la patience du paysan touché.
Seul lui peut cultiver et labourer cette terre jusqu'au coeur pour en changer la vue.
Epouse ce monde de ta science car la violence n'est que signe d'arrogance
et les arrogants seront toujours impuissant face à la beauté de ce monde invaincu.
Tant que des âmes seront touchées, émerveillées par cet astre se couchant à l'horizon
et Dieu que la vulnérabilité d'une beauté peut aveugler selon l'axe de notre point de vue et des saisons,
dans ce qui semble être qu'une fin de journée
où seul l'homme en vérité peut se coucher jusqu'au dernier
avec l'écho de ses choix passés dans l'ombre du grand combat.
 

lundi 28 janvier 2013

Je t'aimais

Je t'aimais comme un serpent envouté.
Oui, je t'aimais, mon coeur s'est mis debout tout entier.
Je t'aimais comme la terre sèche attendait la pluie inespérée.
Oui je t'aimais, du regard enchanté à un coeur inondé, j'ai coulé.
J'ai esperée comme un coeur dépourvus de corps pour aimer.
Oui je t'aimais ainsi, même le temps de quelques minutes aurai sufis
à annuler la patience d'une vie,
pour remarcher sur le pond des amours une chaude nuit d'été.
Je me suis vue être aimée comme je suis, comme je l'ai fait,
marchand sur des ponds désert au retour d'un rêve imposé
pendant une pluvieuse nuit d'hiver sur mon visage mouillé.
Je te savais le verre plein écrivant quelques airs, marchant vers mon passé.
Mon esprit vidé, tu buvais le nectar de mes douces pensées,
tu t'enivrais de mon souvenir et moi je t'aimais, comme je t'aimais

dimanche 27 janvier 2013

Les mots que j'aimais

Tous les mots sont beaux, tous les mots se valent,
même ceux qui font mal,
tant que le coeur est sincère.
Quel peut être le coeur d'un mot à part la sincérité?
Celle qui fait qu'ils sonnent vrai.
Celle qui donne plusieurs voix aux mots muets.
J'ai grandi en les aimant mais une seul voix me les a fait haïr,
depuis je ne veux plus qu'ils me touchent,
je ne veux plus qu'ils me touchent.
Le dégoût du mensonge dans ce qui ressemblait à de la bonté
dès lors où ce qui est amour peut être haine
et ce qui tolérance peut être mépris.
C'est tout ce que m'avait appris la voix des autres
avec ces mêmes mots qui m'ont vu grandir.

dimanche 16 décembre 2012

L'appel du nom

L'appel du nom c'est l'homme en somme
l'ensemble des mots qui nous ressemblent.
Que puis-je savoir sans les regards?
A part ce que penses le singe, le loup et le renard.
Si je me perds la vue sera ma boussole
lorsque le coeur est adoucis,
et la raison est aguerris,
je suis perdu sans repère dans l'esprit torturé de l'imaginaire.
Le souvenir d'un seul regard et un voile de vérité se repend sur mon coeur,
libère de l'obscurité, des mensonges et des forêts qui s'assombrissaient encerclant ma lumière.
Dans cette difficile quêtes, je ne peux toujours pas nommé ce qui m'appel.

 

samedi 27 octobre 2012

La thérapie

Quand  mes mots se taisent c’est que mon opinion est influencée
par la voix de mes souffrances.
Je pars en retraite, je suis quelque part en thérapie quand je lis plus
que je n’écris l’histoire et je questionne le monde sur ma vie.
Chaque regard posé sur moi, chaque histoire qui se croise
m’apprend quelque chose sur mon sort,
du temps où les oiseaux chantaient le matin,
moi je m’efforçais de saluer le soir à toute heure de la journée.
Je dois revenir sur mon chemin, pour comprendre où je me suis perdu.
Qui a fait éloigner le soleil de mon cœur ?
Pourquoi leurs mots sont si froids à mon égard ?
La réponse est suspendue à leurs lèvres et je le sais,
et sur ce lit se vie aucune passion,
juste des passants qui viennent s’allonger intrigués par cette méditation,
la précieuse question d’une pensée trahis dans le secret
et moi qui rêve d’une guérison.
Une histoire qui se lirait en ma propre langue
de retour de voyage au nid de mes souvenirs. 

Le courant des eaux

L'univers prend tout son sens
lorsque je vois enfin mon chemin,
celui qui apparait le mieux à prendre
par mon cœur au cycle du chagrin.
Le mouvement des planètes coordonnées à celui du poisson,
emporté par les eaux mais qui s'arrête de suivre les courants,
influencés par l'homme et ses envies envers une vie,
détournée mais jamais abandonnée.
La force invisible, c'est l'harmonie de tous les sens pour cette vie,
dans l'espace infini jamais exploré par l'homme
avec ou sans volonté pour ses intérêts, prétendant
que tout ce qui entoure la terre est irréelle et rien d'autre qu'un prétexte
pour croire au miracle des eaux envers l'univers du poisson bénis.

Le paysage

Il y a une place dans mon cœur où vie la beauté éternelle d'un paysage.
Il y règne un lac immense couvert du reflet du ciel serein,
bleu comme l'image d'un calme précieux venu d'ailleurs.
Une luxueuse verdure à perte de vue où de simple maison en bois
abritait surement  plusieurs tableaux de vie de famille au loin de l'autre côté des collines.
Comme un mystère jamais nommé par ces habitants,
cet horizon est hanté par des millions de vies
dont l'histoire ne meurt jamais et me semble si familières. 
Au pays étranger à ma culture du soleil et des déserts changeant
selon les tempêtes agitant mon cœur, je vie toujours la beauté d'un refuge secret. 
La richesse est dans la nature ce qu'est un diamant de simplicité, l'écrin de beauté d'une force.
Cette force étrangère à ma terre me fascine continuellement au rythme des battements d'un cœur ralentis par cette profonde réflexion sur l'envie de respirer cet air que je n'ose sentir dans mon corps.
L'esprit reste la prison de mes penchants enfermés par la peur d'une déception. 
Au retour d'un voyage des sens, je regrette que ce monde soit séparé par les frontières des limites imposées par les autres mais dans mon cœur je reste obstinément debout sur le trajet de mon paysage rêvé.