par la voix de mes souffrances.
Je pars en retraite, je suis quelque part en thérapie quand je lis plus
que je n’écris l’histoire et je questionne le monde sur ma vie.
Chaque regard posé sur moi, chaque histoire qui se croise
m’apprend quelque chose sur mon sort,
du temps où les oiseaux chantaient le matin,
moi je m’efforçais de saluer le soir à toute heure de la journée.
Je dois revenir sur mon chemin, pour comprendre où je me suis perdu.
Qui a fait éloigner le soleil de mon cœur ?
Pourquoi leurs mots sont si froids à mon égard ?
La réponse est suspendue à leurs lèvres et je le sais,
et sur ce lit se vie aucune passion,
juste des passants qui viennent s’allonger intrigués par cette méditation,
la précieuse question d’une pensée trahis dans le secret
et moi qui rêve d’une guérison.
Une histoire qui se lirait en ma propre langue
de retour de voyage au nid de mes souvenirs.