samedi 27 octobre 2012

La thérapie

Quand  mes mots se taisent c’est que mon opinion est influencée
par la voix de mes souffrances.
Je pars en retraite, je suis quelque part en thérapie quand je lis plus
que je n’écris l’histoire et je questionne le monde sur ma vie.
Chaque regard posé sur moi, chaque histoire qui se croise
m’apprend quelque chose sur mon sort,
du temps où les oiseaux chantaient le matin,
moi je m’efforçais de saluer le soir à toute heure de la journée.
Je dois revenir sur mon chemin, pour comprendre où je me suis perdu.
Qui a fait éloigner le soleil de mon cœur ?
Pourquoi leurs mots sont si froids à mon égard ?
La réponse est suspendue à leurs lèvres et je le sais,
et sur ce lit se vie aucune passion,
juste des passants qui viennent s’allonger intrigués par cette méditation,
la précieuse question d’une pensée trahis dans le secret
et moi qui rêve d’une guérison.
Une histoire qui se lirait en ma propre langue
de retour de voyage au nid de mes souvenirs. 

Le courant des eaux

L'univers prend tout son sens
lorsque je vois enfin mon chemin,
celui qui apparait le mieux à prendre
par mon cœur au cycle du chagrin.
Le mouvement des planètes coordonnées à celui du poisson,
emporté par les eaux mais qui s'arrête de suivre les courants,
influencés par l'homme et ses envies envers une vie,
détournée mais jamais abandonnée.
La force invisible, c'est l'harmonie de tous les sens pour cette vie,
dans l'espace infini jamais exploré par l'homme
avec ou sans volonté pour ses intérêts, prétendant
que tout ce qui entoure la terre est irréelle et rien d'autre qu'un prétexte
pour croire au miracle des eaux envers l'univers du poisson bénis.

Le paysage

Il y a une place dans mon cœur où vie la beauté éternelle d'un paysage.
Il y règne un lac immense couvert du reflet du ciel serein,
bleu comme l'image d'un calme précieux venu d'ailleurs.
Une luxueuse verdure à perte de vue où de simple maison en bois
abritait surement  plusieurs tableaux de vie de famille au loin de l'autre côté des collines.
Comme un mystère jamais nommé par ces habitants,
cet horizon est hanté par des millions de vies
dont l'histoire ne meurt jamais et me semble si familières. 
Au pays étranger à ma culture du soleil et des déserts changeant
selon les tempêtes agitant mon cœur, je vie toujours la beauté d'un refuge secret. 
La richesse est dans la nature ce qu'est un diamant de simplicité, l'écrin de beauté d'une force.
Cette force étrangère à ma terre me fascine continuellement au rythme des battements d'un cœur ralentis par cette profonde réflexion sur l'envie de respirer cet air que je n'ose sentir dans mon corps.
L'esprit reste la prison de mes penchants enfermés par la peur d'une déception. 
Au retour d'un voyage des sens, je regrette que ce monde soit séparé par les frontières des limites imposées par les autres mais dans mon cœur je reste obstinément debout sur le trajet de mon paysage rêvé.